Razan Al Mubarak souligne le rôle de la jeunesse dans l'avenir de la planète lors du Forum mondial pour le développement de la jeunesse

La biodiversité est confrontée à des menaces importantes, notamment la perte estimée de 10 000 espèces chaque année en raison de leur extinction. Mais une occasion se présente pour un avenir meilleur. Le leadership des jeunes est essentiel à cet effort, selon la présidente de l’UICN, Razan Al Mubarak.

Dans un discours prononcé le 22 juillet 2022 au Forum mondial pour le développement de la jeunesse à Pékin, Mme Al Mubarak a souligné l’importance de donner aux jeunes davantage d’occasions de prendre part au processus décisionnel. 

« Je fais partie d’une génération qui prend des décisions pour un avenir dont je ne ferai pas partie, mais les conséquences des décisions de ma génération seront ressenties par les jeunes d’aujourd’hui », a déclaré Mme Al Mubarak. « Voilà pourquoi nous devons renforcer et combler le fossé entre les générations afin que nous puissions bénéficier de cette sagesse collective. »

Elle a ajouté : « Nous avons beaucoup d’espoir pour un avenir meilleur, mais pas beaucoup de temps. Les jeunes doivent se mettre collectivement d’accord sur leur vision de l’avenir et sur la place qu’ils veulent donner à la nature dans cet avenir. Il est essentiel que les jeunes disposent d’une plateforme pour concrétiser cette vision. »

Parmi les autres intervenants du Forum figuraient Andrea Meza Murillo, secrétaire exécutive adjointe de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, Li Gao, directeur général du département du changement climatique du ministère chinois de l’écologie et de l’environnement, ainsi qu’Eric Berglof, économiste en chef de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures.

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Razan Al Mubarak prononce le discours d'ouverture du Congrès des aires protégées d'Afrique de l'UICN

La présidente de l’UICN, Razan Al Mubarak, a prononcé le discours d’ouverture du Congrès des aires protégées d’Afrique de l’UICN, le 18 juillet 2022, à Kigali, au Rwanda.

Soulignant que vingt-cinq pour cent de la biodiversité mondiale se trouve en Afrique, Mme Al Mubarak a insisté sur le rôle essentiel que les aires protégées d’Afrique peuvent jouer dans la lutte contre la perte de biodiversité et le changement climatique.

« Les aires protégées bien conçues et efficacement gérées et gouvernées ne servent pas seulement de bastions pour la biodiversité, mais elles fortifient fondamentalement et de manière fondamentale notre santé, notre économie, notre société, notre identité même, ainsi que notre culture. Dans le contexte d’un monde si polarisé, elles forment et deviennent également des symboles de notre humanité commune », a déclaré Mme Al Muburak. 

Elle a ajouté que le moment est venu de « saisir cette occasion d’intérêt mondial pour l’environnement » pour concevoir un nouveau modèle de conservation où les communautés sont responsabilisées, où les femmes et les jeunes sont impliqués de manière authentique et où la science et les connaissances locales sont adoptées.

L’événement qui a duré six jours était le tout premier rassemblement de dirigeants, de citoyens et de groupes d’intérêt africains à l’échelle du continent, pour discuter du rôle des aires protégées d’Afrique. Le rassemblement s’est clôturé par l’adoption de l’Appel à l’action de Kigali par plus de 2 400 participants. Les actions prioritaires comprennent le renforcement des droits des peuples autochtones et des communautés locales, l’augmentation des investissements financiers publics et privés dans la conservation et les aires protégées, ainsi que le renforcement de la collaboration panafricaine à ces fins. En outre, l’événement a conduit à la création d’un nouveau fonds fiduciaire de conservation de 200 milliards de dollars qui contribuera à la protection d’environ 8 600 aires protégées englobant 26 millions de kilomètres carrés sur le continent.

Regardez le discours d’ouverture de Mme Al Muburak ici.