Les jeunes écologistes et Razan Al Mubarak discutent de l'intersection entre la politique et la conservation

La vision de Razan Al Mubarak pour l'UICN repose sur un nouvel engagement dynamique à travailler en étroite collaboration avec tous les groupes d'intérêt, en particulier les jeunes et les collectivités locales. À cette fin, Mme Al Mubarak a récemment rencontré plus de 225 jeunes écologistes des Émirats arabes unis pour un dialogue interactif portant sur l'intersection entre la politique et la conservation - et sur la manière de mieux nous protéger et de préserver notre planète contre de futures pandémies.

Dans un article d'opinion paru dans Gulf News, Mme Al Mubarak a écrit : « lors de cette situation inédite provoquée par la pandémie, il est encourageant de voir que les jeunes de tous les Émirats arabes unis comprennent les relations intrinsèques entre santé et environnement ; la pandémie COVID-19 nous permet de tirer des enseignements de nos erreurs et d'appuyer sur le « bouton de réinitialisation ».»

Animée par Connect with Nature, la conversation rentrait dans le cadre de la série Youth Circle, un programme développé pour responsabiliser la future génération de leaders de la conservation, cofondé par Emirates Nature-WWF, l'Agence pour l'environnement - Abou Dabi et le Fonds international pour la conservation de Houbara.

Pour lire l'article de Mme Al Mubarak dans Gulf News, cliquez ici.

VIDEO: Salutations de Razan Al Mubarak, candidate à la présidence de l'UICN

Alors que l'humanité se rassemble comme jamais auparavant pour vaincre la pandémie de coronavirus, Razan Al Mubarak est plus engagée que jamais dans sa campagne pour devenir présidente de l'UICN à partir de janvier 2021. 

Dans ce message vidéo, Mme Al Mubarak explique pourquoi le travail de l'UICN, la plus grande autorité scientifique mondiale en matière de conservation et d'environnement, sera essentielle alors que le monde se rassemble pour se rétablir, reconstruire et protéger l'intégrité de la planète. Elle explique également comment elle emploiera les mois à venir pour poursuivre sa campagne afin de nouer le dialogue avec les membres de l'UICN, écouter leurs idées et leurs préoccupations et développer collectivement une meilleure vision de l'Union en ce moment charnière de l'histoire.

Dans Mongabay, Razan Al Mubarak appelle à un plan de relance post-COVID pour la conservation de la vie sauvage

Alors que le confinement mondial a favorisé des réductions sans précédent des émissions de gaz à effet de serre, il est de plus en plus évident que la pandémie freine les efforts essentiels de conservation, ce qui nuit au travail visant à prévenir la perte de biodiversité dans le monde entier.

Dans un article écrit pour Mongabay, journal scientifique pour la conservation mondiale, Razan Al Mubarak appelle à un plan de relance post-COVID pour la conservation de la faune sauvage.Plus de 85 % des écologistes déclarent avoir dû suspendre leurs travaux pendant la pandémie, selon une enquête récente menée auprès de 300 écologistes dans 80 pays ayant reçu des micro-subventions du Fonds Mohamed bin Zayed pour la conservation des espèces (Fonds MBZ), dont Razan est la directrice et la fondatrice.

« D'après mon expérience en tant qu'ancienne responsable du plus grand organisme de réglementation environnementale au Moyen-Orient, je suis vraiment impressionnée par les rapports sur la qualité de l'air et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Toutefois, en tant que directrice actuelle d'une institution philanthropique qui apporte son soutien financier à des projets de conservation des espèces dans le monde entier, je suis sceptique quant à d'éventuelles améliorations significatives du statut des espèces sauvages. Car, si le lien de cause à effet entre l'activité économique et les émissions est évident, nous savons depuis longtemps que les facteurs de perte de biodiversité sont beaucoup plus vastes. »

 Mme Al Mubarak affirme que cela nuit aux efforts visant à prévenir la perte de biodiversité dans le monde. 

« De même que des plans de « relance durable » sont préconisés, la communauté de la conservation doit plaider en faveur d'un « plan de relance écologique » dans lequel la biodiversité reçoive le soutien nécessaire à son rétablissement. Cela doit s'effectuer dans un cadre mondial solide en faveur de la biodiversité afin de garantir que les efforts pour prévenir la perte de biodiversité soient à la hauteur du travail mis en œuvre pour atténuer les impacts du changement climatique. »

Lire l'intégralité de l'article d'opinion sur Mongabay ici.