Lors de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, Razan Al Mubarak a pris une part importante aux débats sur les crises du climat et de la biodiversité

Au cours de la Semaine du climat et de l'Assemblée générale des Nations unies en septembre, Razan Al Mubarak a défendu des initiatives visant à lutter contre le changement climatique et la perte de biodiversité lors d'une série d'événements majeurs à New York. 

Mme Al Mubarak a commencé sa semaine à New York par une table ronde sur la conservation, la restauration et l'utilisation durable de la nature, visant à obtenir le plus haut niveau d'engagement des dirigeants mondiaux en faveur d'un cadre ambitieux pour la biodiversité lors de la COP15. Organisée en décembre prochain à Montréal, la COP15 vise à accorder à la biodiversité la même protection internationale que le climat. Dans un discours encourageant l'optimisme, Mme Al Mubarak a souligné l'importance de créer davantage de zones protégées, en demandant qu’au moins 30 % des terres et des territoires marins soient réservés d’ici 2030 – 50 % d’ici 2050. 

"Il existe des preuves irréfutables que la conservation fonctionne lorsque les mesures sont efficaces et durables", a déclaré Mme Al Mubarak. "En effet, en l'absence de ces efforts, les tendances en matière de risque d'extinction des espèces seraient au moins 20 % pires. Nous avons une planète étonnante et résistante - elle va guérir si nous la laissons faire."

Mme Al Mubarak a également participé à un panel et elle a parlé du commerce dans un monde en évolution. Elle a défendu une approche intégrée de la crise climatique, alors que le monde est confronté à de multiples menaces simultanées - une pandémie mondiale, une crise de la biodiversité, une crise de l'eau et une crise de l'énergie. Dans son discours, Mme Al Mubarak a souligné l'importance d'inverser la perte de biodiversité et a défendu les solutions fondées sur la nature pour faire face aux crises du climat et de la biodiversité.

"En ce qui concerne le changement climatique, a-t-elle ajouté, les solutions fondées sur la nature peuvent couvrir jusqu'à 37 % des besoins d'atténuation du changement climatique et de créer beaucoup plus d'emplois verts par million de dollars investis que les industries telles que le charbon, le pétrole et le gaz."

Pour clore une semaine bien remplie, Mme Al Mubarak a participé à une table ronde réunissant plusieurs parties prenantes sur le rôle essentiel des énergies renouvelables. En tant que représentante des Émirats arabes unis, elle a parlé de l'ambition audacieuse du pays en matière de carboneutralité d’ici 2050, en la présentant comme un effort pour limiter les émissions, et non comme un progrès. Elle a souligné l'engagement des Émirats arabes unis à développer les énergies renouvelables telles que l'énergie solaire et éolienne, l'efficacité énergétique et les technologies propres telles que l'hydrogène, ainsi que leur plan pratique visant à assurer le bien-être économique et environnemental. 

Pour l'avenir, Mme Al Mubarak attend avec impatience de participer à la toute première réunion du Conseil de l'UICN qui se tiendra à Abu Dhabi, dans son pays natal, les Émirats arabes unis, et à la 28e session de la Conférence des Parties (COP28) qui se tiendra à Dubaï en novembre 2023.

Razan Al Mubarak fête son premier anniversaire en tant que présidente de l'UICN

Il y a un peu plus d'un an, Razan Al Mubarak était élu nouvelle présidente de l'UICN. Sa première année de mandat constitue une étape importante et une excellente occasion de vous informer des progrès réalisés par l'UICN, sous sa direction, dans la mise en œuvre des résolutions et des décisions adoptées lors du Congrès, tout en définissant les objectifs pour l'année à venir. 

Mme Al Mubarak a déclaré : "Il est plus important que jamais de plaider avec ambition en faveur de notre planète avec l'urgence que ce moment mérite. Le travail que nous faisons pour l'UICN et la conservation de la nature est vital - et ce n'est pas un travail solitaire : ensemble, nous pouvons contribuer à un avenir sain pour notre planète."

Les points forts des travaux du Conseil au cours de l'année écoulée sont comme suit :

  • La création d'une Commission sur le changement climatique et la nomination de Manuel Pulgar-Vidal, l'ancien ministre de l'environnement du Pérou, comme président intérimaire de la Commission. À ce poste, M. Pulgar-Vidal dirigera la Commission en mobilisant et en coordonnant les efforts pour faire face au changement climatique dans l'Union.
  • En septembre 2022, Mme Al Mubarak a représenté l'UICN à la 77e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York ; elle s'est engagée auprès des champions de haut niveau des Nations Unies en matière de changement climatique lors de la COP26 pour plaider en faveur de solutions fondées sur la nature ; elle a assuré l'interface avec le Forum économique mondial pour la planification des COP27 et COP28 de la UNFCCC ; et elle s'est jointe aux leaders mondiaux pour s'engager à atteindre des objectifs de conservation lors de la COP15 à Montréal.
  • L'UICN a accéléré ses efforts pour poursuivre, surveiller et adapter des approches intégrées afin de résoudre les crises de la biodiversité et du climat, notamment en plaidant pour l'adoption de solutions fondées sur la nature pour lutter contre le changement climatique lors de la prochaine Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP 27) à Sharm El-Sheikh, en Égypte, en novembre, et lors de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique à Montréal, au Canada, en décembre.
  • Le Conseil de l'UICN a fait de grands progrès dans l'élaboration d'une vision stratégique sur 20 ans, comprenant une stratégie financière et un plan stratégique pour l'Union, comme l'ont demandé les membres de l'Union lors du Congrès mondial de la nature à Marseille(WCC-2020-Dec-147-FR). Jusqu'à présent, le Conseil a élaboré et approuvé le mandat du groupe de travail intersessions et le Bureau a reçu des manifestations d'intérêt de la part de Membres de l'Union pour devenir membres du groupe de travail du Conseil et a recommandé des noms pour les nommer au Conseil.  

Pour l'avenir, Mme Al Mubarak attend avec impatience la toute première réunion du Conseil de l'UICN qui se tiendra à Abu Dhabi, dans son pays natal, les Émirats arabes unis, et la 28e session de la Conférence des Parties (COP28) qui se tiendra à Dubaï en novembre 2023. 

En tant que première femme arabe à occuper le poste de Présidente de l'UICN, Mme Al Mubarak apprécie particulièrement l'empreinte que son rôle de Présidente a laissée sur d'innombrables jeunes femmes à travers l'Asie occidentale, l'Afrique du Nord et à travers le monde, les inspirant à jouer un rôle actif dans la conservation de la nature et de la biodiversité.