Lors de la Semaine africaine du climat, Mme Razan Al Mubarak a participé à des discussions sur le climat concernant la préservation des divers écosystèmes de l'Afrique - des zones marines et côtières aux vastes paysages terrestres - alors que le monde passe à des solutions d'énergie renouvelable. Mme Al Mubarak a déclaré :
"L'incroyable biodiversité de l'Afrique ne témoigne pas seulement de la richesse naturelle du continent, mais aussi de la bonne gestion de ses communautés. En établissant des partenariats à l'échelle mondiale, nous pouvons amplifier les efforts déployés au niveau local pour protéger ces écosystèmes vitaux dans l'intérêt de tous".
La Semaine africaine du climat, qui se déroulera du 4 au 8 septembre à Nairobi, au Kenya, est organisée par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, sous le patronage du gouvernement du Kenya et de son président, William Ruto. Il s'agit de l'une des quatre semaines régionales organisées pour donner un élan à la COP28 qui se tiendra aux Émirats arabes unis en novembre.
En tant que championne de haut niveau des Nations unies pour le changement climatique dans le cadre de la COP28 et présidente de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), Mme Al Mubarak se fait la championne des solutions fondées sur la nature (NbS) lors de la Semaine africaine du climat - des mesures telles que l'inversion de la déforestation, la restauration des écosystèmes et l'amélioration de la gestion des exploitations agricoles. Ces initiatives permettent non seulement de préserver des habitats importants, mais aussi de soutenir les moyens de subsistance et d'accroître la résilience des communautés face aux effets négatifs du changement climatique.
Les pays africains sont parmi les plus touchés par le changement climatique. Et ce, même si le continent africain n'a contribué qu'à hauteur de 3 % aux émissions historiques de gaz à effet de serre. Cependant, le continent est bien pourvu en minéraux de terres rares qui sont essentiels pour les véhicules électriques et d'autres technologies vertes. Alors que le monde cherche à s'éloigner de la production d'énergie fossile, l'importance de ces minéraux et la pression des industries extractives ne feront qu'augmenter.
Mme Al Mubarak a souligné que l'expansion des technologies vertes doit s'accompagner de solides mesures de protection de l'environnement afin d'éviter que l'industrie des combustibles fossiles n'inflige à la nature les mêmes dommages que ceux qu'elle a déjà subis.
Pour en savoir plus sur les engagements de Mme Al Mubarak lors de la Semaine africaine du climat, veuillez consulter notre communiqué de presse ici.