Page éditoriale du Sustainability Times de Razan Al Mubarak

Depuis plus de dix ans, des scientifiques comme Luis Ortiz-Catedral travaillent à la protection de l'iguane terrestre rose (Conolophus marthae) des Galápagos. L'espèce est confrontée à une série de menaces, notamment des chats et rats sauvages, qui s'attaquent aux œufs et aux jeunes reptiles. Leur travail de scientifiques a cependant cessé en avril lorsque l'état d'urgence est entré en vigueur face à l'épidémie de la COVID-19 en Équateur.

« Les restrictions de voyage et les mesures d'éloignement physique ont signifié que le travail crucial de contrôle des prédateurs n'a pas pu être réalisé comme prévu il y a plusieurs mois », a déclaré M. Ortiz-Catedral. « Il pourrait reprendre dans les mois à venir, mais il est peu probable qu'il ait le même effet après une interruption de plusieurs mois ». 

L'avenir incertain de l'iguane terrestre rose n'est que l'un des nombreux récits alarmants sur l'impact de la pandémie révélés par une enquête du Fonds de conservation des espèces Mohamed bin Zayed (Fonds MBZ), dont Raza Al Mubarak est la fondatrice et directrice générale.

Dans un article publié dans le Sustainability Times, Mme Al Mubarak examine l'impact de la pandémie sur le secteur de la conservation et propose un plan d'action pour garantir une reprise durable.

Lire l'article - “La Covid-19 a frappé le travail de conservation mais nous pouvons encore réussir” – de Mme Al Mubarak dans Sustainability Times

Éditorial pour AZA : stratégie de redressement des zoos et aquariums du monde face à la COVID-19

En 2019, les établissements agréés par l'Association des Zoos et Aquariums (AZA) ont fait don de plus de 231,5 millions de dollars à des programmes de conservation dans le monde entier. Mais rien qu'aux États-Unis, les zoos, aquariums et musées perdent 33 millions de dollars par jour à cause de la pandémie de coronavirus.

Dans une page éditoriale pour Connect, la publication de l'AZA, Razan Al Mubarak souligne que « les zoos et les aquariums sont dans une situation financière particulièrement difficile, car ils continuent à assumer tous les coûts de financement des animaux dont ils ont la charge - du plus gros éléphant au plus petit escargot arboricole polynésien - sans revenus de visiteurs ».

Mme Al Mubarak expose ses objectifs d'un « plan de rétablissement de la nature » qui procurera au secteur de la conservation, y compris les zoos et les aquariums, le soutien et le financement nécessaires pour assurer la charge, la conservation et l'étude des espèces menacées et en voie d'extinction.

Lire l'article de Mme Al Mubarak – « La conservation à l'ère de la COVID-19 »