Chers amis et chers collègues,
Je voulais profiter de cette occasion - à l'occasion de la Journée internationale de la femme - pour dire quelques mots sur l'importance de la représentation. Aujourd'hui - et chaque jour - la meilleure façon de célébrer les femmes n'est pas seulement d'inclure et d'élever leurs voix, mais aussi de les encourager à devenir des leaders.
Nous savons tous que les femmes sont un élément central de leur communauté et l'épine dorsale de leur famille. Ce sont des mères, des sœurs, des filles - et ce sont aussi des décideurs principaux en matière de gestion de l'alimentation, des terres et des ressources.
Les femmes forment parti aussi, malheureusement, de la majorité des pauvres et des personnes les plus vulnérables dans le monde, et elles sont les plus touchées par la double menace du changement climatique et de la perte de biodiversité. Mais dans la représentation - des organisations communautaires aux plus hautes instances des bureaux internationaux - où leur leadership est le plus nécessaire, les voix des femmes sont largement absentes.
Il serait facile, en un jour comme celui-ci, de faire semblant d'encourager des femmes à devenir des leaders. Mais nous devons et voulons faire plus que cela. Nous avons besoin d'une représentation égale. Nous devons nous assurer que les politiques et les solutions que nous promouvons sont non seulement cocréées par les femmes, mais qu'elles ne les excluent pas par nature.
En tant que première femme du monde arabe à la tête de l'Union internationale pour la conservation de la nature - et maintenant, en tant que championne de haut niveau des Nations unies pour le changement climatique pour la COP28, je suis déterminée à laisser un modèle à ceux qui me suivront.
La perte de biodiversité et le changement climatique nous concernent tous. Nous devons tous sensibiliser, défendre et nous faire entendre.
Mesdames et messieurs, bonne journée internationale de la femme !
— Razan Al Mubarak