L'Association des Zoos et Aquariums soutient Razan Al Mubarak à la présidence de l'UICN

L'Association des Zoos et Aquariums (AZA) soutient la candidature de Razan Al Mubarak au poste de présidente de l'UICN. C'est la première fois dans l'histoire de l'organisation qu'elle soutient un candidat à la présidence de l'UICN. 

Á cette occasion, l'AZA a déclaré :

« Il nous faut un leader qui propose une gestion compétente et une vision stratégique, courageuse. Quelqu'un qui ne se contentera pas de diriger le navire de l'UICN, mais qui le mettra sur une meilleure voie. Nous pensons que les 20 années d'expérience de Razan Al Mubarak en matière de gouvernement, de durabilité, d'engagement citoyen et de philanthropie en font la candidate idéale.

Si elle est élue, elle sera la deuxième femme à diriger l'UICN en 72 ans d'histoire. Et le fait qu'elle soit la mère d'une jeune fille en fera une dirigeante plus influente, plus pertinente et plus à même d'inspirer la prochaine génération de défenseurs de l'environnement. Ces caractéristiques sont particulièrement importantes pour la personne qui dirigera l'UICN en ce moment crucial ».

Créée en 1924, l'AZA est une organisation à but non lucratif qui se consacre aux progrès des zoos et des aquariums dans les domaines de la conservation, du bien-être des animaux, de l'éducation, de la science et des loisirs. L'AZA est l'organisme d'accréditation des zoos et aquariums des États-Unis et de 12 autres pays. 

Pour en savoir plus sur le soutien de l'AZA à Razan al Mubarak, consultez le site AZA Connect.

Razan Al Mubarak appelle la perte de biodiversité un enjeu existentiel lors de l'événement « Reverse the Red »

La perte de biodiversité doit être élevée au rang d’enjeu existentiel dans le programme mondial, au même titre que le changement climatique, selon Razan Al Mubarak. Lors d'un webinaire de Reverse the Red le 9 décembre, elle a déclaré que l'UICN est la mieux placée pour mener cette action. 

Reverse the Red est un mouvement mondial qui initie une coopération et une action stratégiques afin d’assurer la survie des espèces sauvages et des écosystèmes, en assurant des outils et des partenariats pour associer les Parties prenantes et catalyser leur impact sur la conservation. 

Co-organisé par la Commission de la sauvegarde des espèces de l'UICN, l'Association mondiale des zoos et des aquariums et le Sommet de l'optimisme de la Terre de Smithsonian, le panel a également accueilli Yolanda Kakabadse, la première femme à occuper le poste de présidente de l'UICN, Asha de Vos, directrice exécutive et fondatrice d'Oceanswell, Kris Tompkins, président de Tompkins Conservation, et Elizabeth Mrema, secrétaire exécutive de la CDB.

« Nous avons plus que jamais besoin de l'UICN », a affirmé Mme Al Mubarak. « Lorsque la trame de notre existence est menacée, nous avons besoin d'une UICN qui soit adaptée à son objectif. Le monde change, les choses évoluent très, très vite et nous ne pouvons pas être les seuls à marcher dans cette course ».

Mme Al Mubarak a résumé sa vision de l'organisation en trois points :

  • Se concentrer sur le cœur de l'UICN, qui est la conservation de la nature, afin d'améliorer ses produits de connaissance et de les mettre à la disposition des communautés locales.
  • Modifier les politiques internes pour rationaliser le travail de l'UICN afin de mieux servir ses membres, de répondre aux externalités et de développer la communication.
  • Encourager la collaboration avec d'autres institutions mondiales et ses propres membres afin de donner des moyens d'agir aux défenseurs locaux de l'environnement, aux communautés autochtones et à nos jeunes. 

Mme Al Mubarak a terminé son intervention en paraphrasant le romancier turc Elif Shafak : « même si le pessimisme règne dans nos esprits, nous devons rester optimistes au fond de nous-mêmes. Nous ne devons pas nous décourager dans des circonstances difficiles, alors que notre action est plus que jamais nécessaire ».