Razan Al Mubarak sur la biodiversité et les solutions climatiques : Un appel à l'action à l'occasion de la Journée internationale de la diversité biologique

À l'occasion de la Journée internationale de la diversité biologique, Razan Al Mubarak, présidente de l'UICN et championne de haut niveau des Nations unies pour le changement climatique dans le cadre de la COP28, a souligné l'interconnexion de la biodiversité et du changement climatique dans son récent éditorial paru dans The National. Soulignant le rôle critique des écosystèmes dans la fourniture de services essentiels, depuis la pollinisation et la filtration de l'eau jusqu'au stockage du carbone, elle appelle à une action mondiale urgente pour faire face aux menaces que l'activité humaine fait peser sur ces systèmes.

Mme. M. Al Mubarak cite le cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal, dans lequel les nations se sont engagées à protéger 30 % de leurs terres et de leurs mers d'ici 2030, comme un exemple clé de l'effort international nécessaire pour inverser la perte de biodiversité. Elle souligne l'importance d'aligner cette démarche sur les stratégies climatiques dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique (CDB) et de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Le consensus des Emirats Arabes Unis, approuvé par toutes les nations lors de la COP28, constitue une étape importante, avec des engagements à mettre fin à la déforestation d'ici 2030 et des promesses totalisant 2.7 milliards de dollars pour financer les efforts de protection de la nature. Mme. Al Mubarak souligne que des pays comme les Emirats Arabes Unis, qui ont consacré 100 millions de dollars à la préservation des forêts, ont un rôle à jouer en donnant l'exemple.

L'éditorial reconnaît également les contributions indispensables des peuples autochtones et des communautés locales à la conservation de la biodiversité, et plaide en faveur de leur participation et de leur reconnaissance continues dans la gouvernance environnementale mondiale.

À l'approche de réunions plus cruciales telles que la COP29 et la COP16, Mme. Al Mubarak appelle à une volonté politique soutenue, à un engagement inclusif et à un soutien financier solide pour mettre en œuvre efficacement les actions convenues. Son message est clair : en cette Journée internationale de la diversité biologique, chacun doit faire partie du plan visant à garantir un avenir durable et résilient.

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Discours de Razan Al Mubarak au sommet brésilien sur l'investissement climatique

Razan Al Mubarak, présidente de l'UICN et championne de haut niveau des Nations unies pour le changement climatique dans le cadre de la COP28, a partagé un message enregistré avec les participants au sommet inaugural du Brésil sur l'investissement climatique. Ses remarques soulignent le besoin urgent d'accélérer les investissements dans les solutions fondées sur la nature (NbS) pour faire face aux crises interconnectées du changement climatique et de la perte de biodiversité.

Dans son discours, Mme. Al Mubarak a souligné le précédent créé lors de la COP28 pour l'intégration de la nature dans l'action climatique, notamment par le biais du Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal et du Consensus des Émirats Arabes Unis. Elle a souligné le potentiel des solutions basées sur la nature pour créer plus de 390 millions d'emplois d'ici à 2030 et débloquer 10,1 billions de dollars d'opportunités commerciales. Toutefois, elle a souligné que les investissements dans la nature doivent être à la fois suffisants et équitables, afin que les fonds parviennent aux communautés les plus touchées.

Mme. Al Mubarak a appelé à un effort de collaboration pour constituer une réserve durable de projets de solutions fondées sur la nature alignés sur les priorités de développement régional. Elle a fait part de son optimisme quant à la possibilité de garantir un avenir durable et juste pour les personnes et la planète en agissant de manière unifiée.

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Voir l'appel à l'action de Razan Al Mubarak à l'occasion de la Journée internationale de la diversité biologique

À l'occasion de la Journée internationale de la diversité biologique, Razan Al Mubarak a passé un message fort soulignant l'importance d'une collaboration mondiale pour protéger la biodiversité de notre planète. En tant que présidente de l'Union internationale pour la conservation de la nature et championne de haut niveau des Nations unies pour le changement climatique dans le cadre de la COP28, elle a souligné l'importance du thème de la journée, « Be Part of the Plan », en tant qu'appel à l'action pour que chacun contribue à la sauvegarde de la nature.

Mme. M. Al Mubarak a souligné les objectifs ambitieux du cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal, qui vise à protéger 30 % des écosystèmes terrestres et marins de la planète. Elle a également rappelé le consensus des Émirats arabes unis et la déclaration conjointe sur le climat, la nature et les populations, élaborée lors de la COP28, pour souligner le lien intrinsèque entre les objectifs climatiques et la santé des écosystèmes mondiaux. Elle a expliqué qu'il était impossible d'atteindre les objectifs climatiques sans préserver le monde naturel de notre planète.

Dans ses remarques, elle a exhorté les gouvernements, les entreprises, les sociétés civiles et les particuliers à adopter le cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal et le consensus des Émirats arabes unis comme principes directeurs. Elle a appelé à l'intégration de la conservation de la biodiversité dans les stratégies climatiques, reconnaissant que la protection de la nature est essentielle pour faire face au changement climatique.

Le message de clôture de Razan Al Mubarak était empreint d'espoir et de détermination : l'union fait la force. En s'unissant dans le cadre d'un plan mondial, elle pense que nous pouvons créer un avenir durable et équitable pour tous.

Regardez son message complet ici.

Razan Al Mubarak préside la 111e réunion du Conseil de l'UICN

Cette semaine, Razan Al Mubarak, présidente de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), dirige la 111e réunion du Conseil de l'UICN à Gland, en Suisse. La réunion se concentre sur des initiatives stratégiques essentielles qui façonneront l'avenir des efforts de conservation à l'échelle mondiale.

En collaboration avec les membres de l'UICN, le conseil discute de la vision stratégique  de l'UICN sur 20 ans, qui aborde les défis croissants de la biodiversité et du changement climatique. Cette vision souligne la nécessité d'intensifier les efforts de conservation pour lutter contre le dépassement potentiel de l'objectif de 1.5 °C fixé par l'Accord de Paris. En outre, la réunion comprend l'examen du projet de programme de l'UICN pour 2026-2029, qui fera l'objet de plusieurs itérations avec la contribution des membres de l'UICN, dans le but de le finaliser et de l'approuver lors du prochain Congrès mondial de la nature 2025 de l'UICN à Abu Dhabi.

Razan Al Mubarak, qui est également directrice générale de l'Agence de l'environnement d'Abu Dhabi, a souligné le rôle essentiel des solutions fondées sur la nature dans la lutte contre les principales menaces environnementales. Ces solutions, qui comprennent l'inversion de la déforestation et la restauration des écosystèmes, sont essentielles pour atteindre les objectifs de conservation et de développement durable.

La réunion prépare également la participation de l'UICN à des événements mondiaux clés plus tard dans l'année, notamment la 16e réunion de la Conférence des parties (COP) à la Convention sur la diversité biologique, la Conférence des Nations unies sur le changement climatique de 2024 (COP29) et la COP16 de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification.

Sous la direction de Mme Al Mubarak, l'UICN continue de plaider en faveur d'une gouvernance environnementale holistique, intégrant la biodiversité et la conservation de la nature dans des stratégies d'action climatique plus larges. Cette approche a été fortement soutenue lors de la COP28, où des engagements importants ont été pris, notamment l'arrêt de la déforestation d'ici 2030 et l'allocation de fonds substantiels à la protection des écosystèmes forestiers et côtiers.

Les résultats de la 111e réunion du Conseil devraient influencer de manière significative les stratégies et les politiques de conservation à l'échelle mondiale, renforçant ainsi le rôle de l'UICN dans la promotion d'un avenir durable.

Razan Al Mubarak prononce un discours inspirant lors du congrès mondial inaugural sur les espèces

Lors du congrès mondial inaugural sur les espèces, Razan Al Mubarak,  présidente de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), a prononcé un discours stimulant devant un public mondial de décideurs, de scientifiques et de défenseurs de l'environnement. Elle a souligné l'importance de s'unir pour lutter contre la perte de biodiversité grâce à l'ambitieux cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal.

Mme. Al Mubarak a souligné les initiatives remarquables de la Commission de la sauvegarde des espèces, qui se concentrent sur la réintroduction d'espèces dans leur habitat d'origine, la restauration des écosystèmes dégradés et la promotion de pratiques d'utilisation durable. Ces initiatives jouent un rôle essentiel dans la réalisation des objectifs du Cadre mondial sur la biodiversité tout en s'alignant sur les objectifs d'action climatique de l'Accord de Paris.

Parmi les étapes récentes de la gouvernance environnementale qu'elle a soulignées, on peut citer

  • L'adoption à l'unanimité du cadre mondial sur la biodiversité
  • L'accord historique sur le traité de la haute mer
  • Principaux engagements pris lors de la COP28, notamment mettre fin à la déforestation d'ici 2030 et engager 2,7 milliards de dollars pour la conservation des forêts et des écosystèmes côtiers.

Mme. M. Al Mubarak a réaffirmé l'engagement indéfectible de l'UICN à amplifier ces accords mondiaux. Elle a souligné que les efforts de conservation ne se limitent pas aux zones protégées, mais qu'ils doivent être intégrés dans des politiques nationales et internationales plus larges pour avoir un impact durable.

Les prochaines conventions de Rio, les forums régionaux de l'UICN sur la conservation et la réunion des responsables de la Commission de la sauvegarde des espèces à Abu Dhabi offrent des occasions cruciales d'affiner les stratégies et de renforcer les réponses mondiales aux défis de la biodiversité et du climat.

Dans son discours de clôture, elle a invité tout le monde à se rendre au Congrès mondial de la nature 2025 de l'UICN à Abu Dhabi pour célébrer les progrès accomplis et poursuivre le chemin de la collaboration vers un monde vivant en harmonie avec la nature.

Razan Al Mubarak et Joseph Nganga soulignent l'impact mondial de la cuisine propre

Dans leur éditorial récent publié dans Project Syndicate, Razan Al Mubarak, présidente de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), et Joseph Nganga, directeur général par intérim de l'Alliance mondiale de l'énergie pour les peuples et la planète, évoquent le pouvoir de transformation des technologies de cuisine propre. À l'heure où le sommet de l'AIE sur la cuisine propre en Afrique, qui se tiendra à Paris en mai 2024, s'achève, leurs réflexions sont particulièrement pertinentes.

Le récit est centré sur Florence Auma Ode, du Kenya, qui a considérablement amélioré la santé et la situation économique de sa famille en adoptant un fourneau au bioéthanol. Ce changement souligne les avantages plus larges des solutions de cuisine propre, qui sont cruciales mais souvent sous-estimées dans les débats sur le climat mondial.

L'éditorial souligne que si la cuisine propre peut réduire considérablement les émissions mondiales de carbone et contribuer à lutter contre la déforestation, 2,4 milliards de personnes utilisent encore des méthodes de cuisson traditionnelles qui sont nocives à plusieurs niveaux. Cette situation exige une réponse globale vigoureuse impliquant un financement innovant et des changements sociétaux, en particulier pour renforcer l'autonomie des femmes et des filles qui sont les plus touchées par ces défis.

Mme. Al Mubarak et M. Joseph Nganga mettent également en avant des initiatives réussies telles que la School Meals Coalition au Kenya, qui améliore l'accès à la cuisine propre tout en soutenant les économies locales et en réduisant les émissions. Ils exhortent les dirigeants mondiaux à engager des ressources importantes, en proposant un investissement annuel de 8 milliards de dollars pour réaliser l'accès universel à la cuisine propre d'ici 2030.

Cet appel à l'action vise à donner la priorité à la cuisine propre dans les stratégies internationales de financement du climat, en soulignant son rôle essentiel dans une approche globale de l'atténuation du changement climatique.