Razan Al Mubarak souligne le pouvoir de la culture pour changer les perceptions sur le climat dans un article d'opinion de The National

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Dans un article écrit récemment à l'occasion du Sommet culturel 2024, qui s'est tenu à Abu Dhabi, H. E. Razan Al Mubarak s'est penchée sur le rôle des institutions culturelles dans l'évolution des perceptions du public sur le climat et la nature et dans le renforcement des actions visant à lutter contre le changement climatique et l'appauvrissement de la biodiversité.

Mme Al Mubarak, qui est  la présidente de l'Union internationale pour la conservation de la nature et championne de haut niveau des Nations Unies pour le changement climatique dans le cadre de la COP28, a déclaré que le monde avait besoin « d'une forte augmentation des énergies renouvelables, d'une efficacité énergétique accrue, d'un abandon responsable des combustibles fossiles et d'un engagement renouvelé envers la préservation de la nature. »

Malgré les progrès accomplis lors des négociations des Nations unies sur le climat à Dubaï l'année dernière, il reste encore beaucoup à faire, a déclaré Mme Al Mubarak. Il existe un déficit de financement de près de 1 000 milliards de dollars par an pour les projets de préservation et de restauration du climat et de la nature. Mais surtout, les dirigeants et la société dans son ensemble doivent élargir leur champ d'action et prendre en compte le bien-être des générations futures au lieu de se contenter d'objectifs à court terme.

Selon Mme Al Mubarak, les institutions culturelles possèdent « un pouvoir unique pour inspirer le changement... en favorisant un lien profond avec les personnes et les communautés, les institutions culturelles peuvent combler le fossé entre les connaissances traditionnelles et l'action, transformant la façon dont nous comprenons et répondons à la crise environnementale,» écrit-elle.

En outre, les institutions culturelles peuvent transformer « les données scientifiques en récits convaincants qui impressionnent un grand public, suscitant ainsi un mouvement collectif en faveur de la durabilité », a-t-elle déclaré.

« En ce moment critique, nous sommes appelés à choisir l'héritage que nous laisserons derrière nous. Se souviendra-t-on de nous comme la génération qui est restée les bras croisés alors que notre planète souffrait, ou comme des pionniers qui ont su relever le plus grand défi de notre temps ? La décision nous appartient et c'est maintenant qu'il faut agir. »

Lire l'article complet de Razan Al Mubarak dans The National.