Razan Al Mubarak plaide pour la conservation des océans et le financement des peuples autochtones lors de la COP16 en Colombie

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Lors de la COP16 en Colombie, Razan Khalifa Al Mubarak, Champion de haut niveau de l'ONU sur le changement climatique pour la COP28, a eu l'honneur de partager les remarques d'ouverture lors de l'événement  « Relier les Plans Océans Durables (POS) au Cadre Mondial de la Biodiversité », organisé par la CAF, WRI, Ocean Action 2030, High Level Panel et le Forum économique mondial. Cette session a mis en évidence les liens essentiels entre la santé des océans et l'action climatique, qui sont des facteurs clés pour construire un avenir résilient. En outre, elle a annoncé l'Alliance à 100 % et lancé le nouveau livre bleu sur les connaissances autochtones et traditionnelles dans les pratiques océaniques durables, au nom du groupe sur les océans, en sa qualité de sherpa du président des Émirats arabes unis

Mme Al Mubarak a également participé à l'événement ministériel sur les dirigeants qui protègent les forêts, au cours duquel les synergies entre les conventions de Rio et le financement des forêts ont été examinées, notamment les initiatives telles que le Mécanisme de financement des forêts tropicales, les paquets nationaux et les instruments de financement de la dette pour la nature. Le dialogue de haut niveau de la FFT a réuni des ministres de premier plan, dont Susana Muhamed (Colombie) et Marina Silva (Brésil). Cette ambition historique, annoncée par le président Lula lors de la COP28 UAE, n'était au départ qu'un rêve incroyable et Mme Al Mubarak est ravie de la voir devenir réalité. Les approches habituelles du financement des services écosystémiques ne sont pas suffisantes et doivent être bouleversées. La TFFF est une réponse audacieuse à ce problème : une approche qui ne valorise pas seulement les forêts sur pied pour leur capacité à stocker du carbone, mais aussi pour leur capacité à fournir des services écosystémiques et à soutenir des vies et des moyens de subsistance, et qui répond simultanément au besoin de flux financiers à long terme pour leur protection à perpétuité.

Enfin, Mme Al Mubarak s'est adressée à l'Assemblée autochtone du FIAB (Forum international des peuples autochtones sur la biodiversité), où elle a exprimé son soutien à la création d'un organe subsidiaire des peuples autochtones et d'un programme de travail conjoint au titre de l'article 8J. Mme Al Mubarak a réaffirmé qu'elle défendait fermement les droits des peuples autochtones et l'accès direct au financement pour les initiatives de conservation.

Suivez l'activité de Razan à la COP16 Colombie.