À la conclusion de la COP29 d'Azerbaïdjan, Razan Al Mubarak revient sur son mandat de championne de haut niveau des Nations unies pour le changement climatique lors de la COP28, un parcours qui a été à la fois transformateur et gratifiant :
« J'ai eu l'honneur de défendre fermement l'alignement des objectifs mondiaux en matière de climat et de biodiversité et de promouvoir la reconnaissance des solutions fondées sur la nature en tant qu'outils essentiels pour atténuer le changement climatique et s'y adapter. »


Tout au long de son parcours, Mme Al Mubarak s'est attachée à garantir l'inclusion dans les négociations climatiques, en plaidant pour l'inclusion des femmes, des peuples autochtones et d'autres groupes sous-représentés. Les progrès réalisés sont évidents, en particulier avec le consensus des Émirats arabes unis atteint lors de la COP28, qui a reconnu pour la première fois la nécessité de mettre en œuvre conjointement l'accord de Paris et le cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal.
Une étape importante a été franchie lors de la COP29 avec le renouvellement du mandat des champions de haut niveau des Nations unies pour le changement climatique, qui prolonge leur travail jusqu'en 2030. Cette décision, prise par toutes les parties un an avant l'expiration du mandat initial, souligne l'importance d'un engagement soutenu à haut niveau pour stimuler les efforts volontaires, les initiatives et les coalitions dans le cadre du partenariat de Marrakech. Elle garantit que le travail essentiel consistant à favoriser la collaboration entre les acteurs non étatiques, à accroître l'ambition climatique et à intégrer des solutions fondées sur la nature se poursuivra tout au long de la décennie.






L'alignement de ces objectifs a pris un élan irrésistible et Mme Al Mubarak est encouragée par le soutien croissant à l'intégration des objectifs relatifs à la nature dans les contributions déterminées au niveau national et dans les plans d'action climatique :
« Alors que nous avançons, il est essentiel que ces plans s'alignent sur les obligations découlant de la Convention sur la diversité biologique afin de maximiser les avantages des stratégies nature-climat. »






Les efforts collectifs des acteurs non étatiques, y compris le secteur privé, la société civile et les autorités locales, ont joué un rôle déterminant dans la mise en œuvre d'une action climatique ambitieuse. Des initiatives telles que les Percées Océaniques et les Percées des Mangroves, élaborées dans le cadre du Partenariat de Marrakech, ont réalisé des avancées remarquables et continueront de modeler l'avenir de l'intégration du climat et de la nature.
« L'inclusion est au cœur de tout ce que nous faisons, et ce fut un privilège de défendre les voix des peuples autochtones, des femmes et des communautés locales. Une initiative clé dont je suis particulièrement fière est l'étude mondiale sur les contributions climatiques des peuples autochtones, qui sera présentée lors de la COP30 et qui fournira des informations précieuses sur le rôle que jouent les peuples autochtones dans la biodiversité et la résilience climatique. »






Pour ce qui est de l'avenir, Mme Al Mubarak reste profondément optimiste quant au chemin parcouru ensemble et aux progrès réalisés :
« J'attends avec impatience de voir ces initiatives continuer de prospérer à mesure que nous nous rapprochons de la COP30 à Belém, au Brésil, et au-delà. Notre parcours est loin d'être terminé et, ensemble, nous continuerons à faire progresser l'agenda du climat et de la nature pour un avenir durable. »